Final Fantasy Trading Card Game

Artwork de Final Fantasy Trading Card Game

Final Fantasy Trading Card Game est un jeu de cartes à collectionner, d'abord sorti dans une première version au Japon le 25 février 2011. Créé par un ancien joueur de Magic de haut niveau, Taro Kageyama, le jeu connaît un rapide engouement pour sa capacité à reprendre les codes du genre tout en les adaptant fidèlement aux univers des Final Fantasy. En 2016, plutôt que de poursuivre cette première version du jeu, il est décidé de la refondre et de proposer une toute nouvelle version, cette fois distribuée à l'échelle mondiale. Le jeu est alors traduit en 6 langues et sort en même temps partout sur le globe.

3 extensions, appelées « Opus », paraissent courant 2017 pour compléter la parution d'origine. Un championnat mondial est mis en place cette même année, opposant les champions de chaque nation. Le 19 novembre, le belge Tobi Henriet remporte finalement le titre de premier champion du monde dans les locaux japonais de Square Enix. Face au succès du jeu, une version chinoise est annoncée pour janvier 2018.

Un jeu de cartes à collectionner ?

Les joueurs doivent se constituer un jeu, ou deck, en puisant dans une vaste panoplie de cartes et s'en servir pour affronter les jeux construits par d'autres. Les cartes sont souvent très bien illustrées de manière à émuler également le besoin d'en faire la collection. Certaines sont plus rares et donc plus convoitées (donc chères) que d'autres.

Dans FFTCG, chaque joueur doit se constituer un deck de 50 cartes exactement, séparées en deux grandes catégories : les personnages et les invocations. Alors que les invocations n'ont un effet qu’éphémère, les personnages se placent sur le terrain et se divisent en trois sous-catégories : les Avants, les Soutiens et les Monstres.

Pour gagner, il faut battre son adversaire en réussissant à franchir sa ligne de défense pour lui infliger un total de 7 points de dégâts. Seuls les Avants permettent d'attaquer et de se défendre. Il est donc impératif d'en poser. Chaque Avant possède une valeur de Force, indiquée en bas à droite, ainsi que divers compétences expliquées sur sa carte. Si deux Avants s'affrontent, celui qui possède la plus haute valeur de force remporte le combat et l'Avant vaincu quitte le terrain pour rejoindre la « Break Zone ». Si un Avant parvient à franchir les défenses de l'adversaire, il lui inflige 1 point de dégât.

Aperçu des cartes Final Fantasy Trading Card Game offertes avec Dissidia NT.

Et l'univers Final Fantasy dans tout ça ? Il est bien là. Presque palpable. Si le jeu ne propose pas encore d'histoire pour justifier ces affrontements, ce n'est pas forcément un problème en soi. Chaque joueur peut s'imaginer son propre scénario — à l'instar de la série Dissidia: Final Fantasy — et surtout monter son deck en jouant ses personnages préférés. Les codes de notre saga préférée sont respectés, que ce soit l'utilisation des cristaux, le clivage avant-arrière, les jobs, les exburst ou encore les attaques spéciales. Chaque effet de carte est pensé pour s'accorder à l'histoire du personnage qu'elle représente. Ainsi par exemple, le personnage de Sephiroth peut détruire des personnages de soutien... dont Aerith fait partie.

De même Shantotto s'en prendra autant à ses alliés qu'à ses ennemis et la dangerosité de sa magie est parfaitement incarnée par les effets de ses cartes. Enfin, même si on ne peut nier que le service marketing mette davantage en avant les Final Fantasy les plus « populaires » en Occident pour l'évolution du jeu, chaque FF numéroté devrait être convenablement représenté courant 2018. En outre, d'autres épisodes tels que Final Fantasy Tactics, World of Final Fantasy ou Type-0 ont aussi droit à leur part du gâteau, afin de combler tous les publics.

Exemple de présentoirs disponibles en magasins.

Si les premiers Opus reposent sur des visuels déjà existants tirés d'anciens travaux déjà publiés, des illustrations inédites réalisées spécialement pour le jeu commencent à faire leur apparition dès l'Opus IV. Si c'est Toshiyuki Itahana (illustrateur et directeur artistique de Final Fantasy IX et Crystal Chronicles notamment) qui a ouvert le bal, ce dernier sera rejoint dès 2018 par d'autres grands noms associés à la saga, tels que Matsuda Toshitaka, Ryoma Itō ou encore Roberto Ferrari. Taro Kageyama peut en outre compter sur les illustrations réalisées pour d'autres titres, comme Lord of Vermilion. Le prochain Opus, le cinquième, est attendu pour mars 2018 et comprendra 166 nouvelles cartes, auxquelles s'ajoutent leurs versions brillantes.

Présentation par Gruic