Final Fantasy V

Test

Le 23 avril 2007 à 11:28 par Bastien 0 commentaire

Comme le prévoit la vague de rééditions des premiers épisodes de la série sur Game Boy Advance, Final Fantasy V Advance fait un petit détour par l'Europe après avoir conquis le Japon et les Etats-Unis. Ce cinquième épisode, intégralement traduit en français, vous propose une aventure incroyable agrémentée d'un scénario inédit, le tout derrière des graphismes retravaillés et des musiques toujours aussi mythiques...

Un scénario classique

Probablement encore original à l'époque, le scénario de Final Fantasy V Advance peut paraître désormais assez vieilli. Comme dans la plupart des Final Fantasy de cette génération, vous incarnez un groupe de héros (qui ne changera pas vraiment au fur et à mesure que le scénario progresse) ayant pour mission de sauver le monde. Et une fois encore, les cristaux sont au coeur du problème. Mais cette histoire reste riche en rebondissements, et vous tiendra en haleine de longues heures. D'autant plus qu'un scénario inédit a été ajouté à la trame principale, que voici... 

Le roi de Tycoon sent qu'un drame va se produire. Il se rend immédiatement au Temple du Vent où demeure l'un des quatre cristaux nécessaire au bon équilibre de la planète. Une fois arrivé, le cristal se brise en mille morceaux quelques temps après qu'un aérolithe se soit écrasé à proximité. Ainsi, quatre héros (Bartz, Leena, Galuf et Faris) ayant fait connaissance par hasard se réunissent pour protéger les autres cristaux, et faire en sorte que le monde redevienne un havre de paix.

Une remise au goût du jour

Alors que Final Fantasy III sur Nintendo DS propose des graphismes en trois dimensions totalement repensés par rapport à la version originale, la série Advance ressort la 2D d'époque, avec néanmoins quelques retouches graphiques (des textures plus colorées, des contours plus fins). Le tout est très réussi, en particulier les phases de combats qui proposent des décors surprenants, détaillés et animés ! L'animation, elle, est d'époque, mais ne vient en aucun cas gâcher le reste de la réalisation...

Les musiques du jeu sont une fois de plus mémorables. Le thème principal bien connu de tous est de qualité, et le reste des compositions (arrangées) de M. Nobuo Uematsu est d'une très grande qualité. Les combats les plus importants sont, en plus, mis en scène par une musique plus dramatique.

Gameplay du tonerre

Si Final Fantasy V reste une épisode mythique, c'est probablement grâce à son système de jeu innovant, qui a donné de nombreuses idées aux réalisateurs de tous les horizons les années suivantes. Celui-ci reprend bien évidemment la jauge ATB et les grandes lignes de son prédécesseur, mais innove par son système de classes. En effet, alors que chaque héros de Final Fantasy IV avait une classe imposée, celles de ce cinquième épisode sont totalement libres. Le joueur commence en tant que Free-Lancer, et acquiert au fur et à mesure que le scénario progresse de nouveaux pouvoirs, lui permettant de découvrir encore plus de classes : paladin, moine, voleur, berserk, chevalier mage, mage blanc, mage noir, mage chronos, invokeur, mage bleu, mage rouge, dresseur, géomancier, ninja, barde, rôdeur, samouraï, chevalier dragon, danseur, alchimiste, mime, nécromancien, cannonier, gladiateur !

De plus, il est possible d'effectuer ces changements à tout moment au cours de la partie, et sans temps d'adaptation particulier. Certaines compétences des autres jobs étant conservées, il est possible d'obtenir des combinaisons folles, telles qu'un invokeur-ninja, ou encore un samouraï-moine. Cette souplesse motivera les plus joueurs à faire du level-up, particulièrement agréable dans cet épisode.

Final Fantasy V Advance est donc un titre à acheter si vous n'avez jamais eu l'occasion de toucher à cet épisode. C'est probablement par son gameplay complet et libre, mais aussi par son scénario accrocheur (bien que classique) que ce cinquième épisode est parvenu à marquer l'histoire du RPG. Un régal pour les passionnés, une bonne expérience pour les plus jeunes ! Mais pour les heureux possesseurs de Final Fantasy Anthology, seule la traduction française (sans faille) pourra motiver votre achat (les graphismes n'étant, une fois encore, qu'une simple "actualisation").

16
Le système de jobs très complet
Des nouveautés
La traduction impeccable
Scénario (trop) classique