À l'issue d'une réunion organisée jeudi dernier, le jeune PDG de Square Enix, Takashi Kiryu, a annoncé une « réforme structurelle » de son activité à l'étranger, afin d'améliorer « l'agilité » de l'entreprise. Des mots bien choisis pour ne pas nommer la centaine de licenciements qui attend une partie des salariés en Occident, en particulier dans les bureaux du Royaume-Uni. Selon des informations partagées par le site VGC suite à la publication du business plan, 137 postes à Londres seraient sur la sellette dans la plupart des départements (informatique, marketing, publication, ventes, commercial et assurance qualité, que Square Enix assume confier désormais à l'IA générative). Nous n'avons pas d'informations sur le nombre de salariés impactés aux États-Unis, mais il semblerait que les bureaux français, affectés l'année dernière, soient cette fois épargnés.

Avec cette nouvelle politique interne très agressive, Square Enix compte économiser 3 milliards de yens par an (environ 17 millions d'euros). Cela intervient quelques années après la vente de Crystal Dynamics, Eidos Montréal, Square Enix Montréal et plusieurs licences au groupe Embracer, comme je l'évoquais en 2022.